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Collision aviaire en étape de base
Ref : DU3T13XHZQ

Dates

Date de déclaration : 10/11/2016
Dernière modification : 10/11/2016
Date de clôture : 10/11/2016

Descriptif de l'évènement

PISTE 10 en herbe Intégration en base main gauche 1100 FT QNH
Temps CAVOK
Collision aviaire en étape de base pour atterrissage complet. Grand boum frontal. Fin du tour de piste normal.
Oiseau : type « buse »
Constatation des dégâts au parking :
Ingestion dans entrée d’air de refroidissement droit. Remarques du pilote :
Pas le temps de voir l’oiseau arriver. Pas moyen de l’éviter
Dans d’autres circonstances – retour « maison » immédiat.

Classification de l'évènement

La déclaration concerne : Sécurité des vols (SV)
Catégorie : Environnement
Nature du vol : VFR Jour
Conditions météo :
Environnement : Non Contrôlé (Classe F, G)
Phase de l'évènement : En approche
Type de vol : Vol découverte / Vol BIA
Type d'évènement : Collision aviaire/Péril animalier
Type d’aéronef : DR 400/180
Equipement : Instrumentation classique (aiguille)

Evaluation du risque

Traitement de l'évènement


Bonne réaction du pilote qui a continué normalement son circuit d’atterrissage.
Le carénage au niveau de l’’entrée d’air de refroidissement moteur a été réparé.
Pour information, les buses peuvent peser entre 600g et 1,4 kg.
Elles sont classées 3 sur 6 par rapport au niveau du danger aviaire.

Recommandations de la CoSP :
Diffusion d'un flash aux pilotes.
Les zones d’impact et leurs conséquences :
• L’entrée d’air carburateur : Privé d’air le moteur peut s’arrêter.
• Le tube Pitot sur l’aile : Endommagé, la vitesse indiquée peut être erronée.
• Le pare-brise : Blessures ou gêne pour piloter.
• Le train d’atterrissage non visible : Endommagé, le contrôle à
l’atterrissage peut être affecté.
Informer de la présence d’oiseaux sur la fréquence :
• Pour que le gestionnaire de l’aérodrome lance éventuellement
un effarouchement et,
• Pour rendre vigilants les pilotes des avions à proximité.
Avant la collision : la prévenir :
• En finale ou au décollage : vérifier les phares sur ON pour être vus.
• Attention à l’évitement réflexe ! Les oiseaux, eux, en majorité, replient leurs ailes et
plongent pour nous éviter.
• En cas de présence d’oiseaux sur ou à proximité de la piste,
atterrir ou remettre les gaz ?
« Une action réflexe d’évitement des oiseaux peut conduire l’équipage à effectuer une remise de gaz. S’il y a alors ingestion d’oiseaux, ce sera avec une vitesse de rotation élevée de l’hélice avec des dégâts plus importants. Ceux-ci peuvent limiter voire annuler la poussée alors que l’équipage doit effectuer une nouvelle approche ».
(Extraits d’une recommandation BEA suite à plusieurs accidents)
Après la collision : la gérer :
• Vérifier la cohérence de la vitesse, (Pitot touché).
Sinon tenir les affichages assiette/poussée selon la configuration.
Vérifier les paramètres moteurs, (Entrée d’air carburateur touchée).
• Se reposer si on vient de décoller sinon, se poser sur l’aérodrome le plus accessible pour vérifier l’avion.
• Informer sur la fréquence le contrôle, l’AFIS, ou les autres pilotes
o Le contrôle ou l’AFIS : Pour inspecter la piste et la nettoyer des restes de l’oiseau mort qui pourraient à leur tour attirer des charognards plus gros augmentant le risque aviaire.
o Les pilotes des avions à proximité : Pour augmenter leur vigilance.
• La notification aux autorités est obligatoire.

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