De retour d'un vol local dans le secteur nord de LFLR. A 2500 ft QNH en décente vers Saint Désirat pour aller raccorder et intégrer une branche vent arrière pour la piste 19R.
Je croise par surprise 2 gros oiseaux rapaces (probablement buse ou aigle ?) qui évitent l'avion mais passe très près. J'aperçois du coin de l'oeil un troisième volatile qui percute, fortement et bruyamment le bord d'attaque de l'aile gauche entre les feux d'atterrissage te la cassure du dièdre.
Je constate immédiatement que l'aile est endommagée et l'entoilage déchiré à l'extrados sur environ 20 cm. Je réduit immédiatement la vitesse vers 150 km/h, passe un message à la radio pour m'annoncer "en incident et prioritaire à l'atterrissage suite à une collision aviaire". Bien placé pour une longue finale et en l'absence de trafic, je passe en configuration atterrissage en évitant les manoeuvres brusques et me pose court sur la 19R.
Arrivé au parking je constate que le coffrage de bord d'attaque est brisé sur une surface de 2 mains, ainsi que la demi nervure. (Voir photo)
L'avion est aussitôt mis indisponible et le Président du club, présent sur place, informé.

Pilote depuis 25 ans je cumule plus de 1850 heures de vol sur différents types et 20 heures totales dont 9 heures sur le type depuis le 01 janvier.
Il ne fait aucun doute que mon expérience m'a permis de garder mon sang froid et de gérer rapidement la situation en minimisant les risques.
Mon passager, élève pilote dans un autre club sur le même type d'avion, a été très surpris et n'a pas détecté non plus la présence des oiseaux avant le conflit. Il a également conservé son calme.

Les oiseaux représentent un réel danger lors des vols, phénomène amplifié par la préservation des espèces

Actions correctives : Réparation de l'avion

Actions préventives : rappel a la prudence lors de vols en été particulièrement par vent du sud