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Remise de gaz cause piste occupée par un groupe d'oiseaux
Ref : C4OODIX9VO

Dates

Date de déclaration : 22/10/2021
Dernière modification : 23/10/2021
Date de clôture : 23/10/2021

Descriptif de l'évènement

Remise de gaz en courte finale suite à la présence d'un groupe d'oiseaux (corbeaux/corneilles) sur la piste 25L , pas très visibles et non signalés.
Cela m'a permis de revoir le protocole de remise de gaz en courte finale avec mon instructeur.

Classification de l'évènement

La déclaration concerne : Sécurité des vols (SV)
Catégorie : Environnement
Nature du vol : VFR Jour
Conditions météo : 320°/10knots
Environnement : Contrôlé (Classe A, B, C, D, E)
Phase de l'évènement : En approche finale
Type de vol : Instruction double commande
Type d'évènement : Collision aviaire/Péril animalier
Type d’aéronef : C 152
Equipement : Instrumentation classique (aiguille)

Evaluation du risque

Traitement de l'évènement


Le péril aviaire, régulièrement présent sur les aérodromes tout au long de l'année, est une menace qui doit être évaluée dès la préparation du vol.
Le risque de collision avec un volatile est plus ou moins important en fonction de la saisonnalité, de la situation géographique, de la concentration et du type d’oiseaux considéré.

Les conséquences d'une ou plusieurs collisions (groupe d'oiseaux) sur nos avions d'aéroclub sont multiples. Obturation de l'entrée d'air moteur pouvant entrainer une perte significative de puissance voire l'arrêt du moteur, impacts sur le fuselage ou encore perte d'informations de la chaine pitot / static provoquant des erreurs instrumentales. Plus grave sont l'impact sur une hélice carbone, la verrière du cockpit ou les gouvernes pouvant entrainer une perte de contrôle en vol.

Cette menace doit être évaluée pour chaque phase de vol et des stratégies doivent être élaborées ou revues afin de réagir sereinement au risque de collision.

Les pilotes qui évaluent un risque aviaire important doivent le signaler au contrôleur ou à l’agent AFIS. Et sur un terrain non contrôlé, ils doivent partager l’information sur la fréquence.
Les contrôleurs ou l'agent AFIS dès qu’ils détectent ou qu’on leurs reporte une présence d’oiseaux, doivent le porter à la connaissance des pilotes lors de leur messages radio ou via l'information ATIS.

Le Service Technique de l’Aviation Civile recommande:
Avant le vol
Prendre connaissance des informations sur le risque aviaire des terrains de départ et d'arrivée (Notam, ATIS), afin d’anticiper une demande d'effarouchement dès qu'un risque de collision avec des oiseaux existe.
Pendant le vol
Lors du roulage, évaluer le risque aviaire et confirmer la nécessité d’un effarouchement si le service existe. Retarder ou annuler le décollage si la concentration d’oiseaux est importante sans possibilité d’effarouchement.
Il faut savoir que des oiseaux posés sur une piste sont face au vent et ne voient donc pas un avion en phase de décollage ou d’atterrissage.
Lors de l’atterrissage, il est recommandé de ne pas remettre les gaz si des oiseaux sont présent sur la piste. Au sol, à vitesse réduite, les conséquences d’une collision aviaire sont faibles.

En France, plus de 80% des collisions se produisent pendant l’atterrissage et le décollage. Les incidents sérieux sont deux fois plus nombreux au décollage qu'à l'atterrissage (avion de ligne).

En cas de collision aviaire, rédiger un REX. Un CRESAG est rédigé par le RSV du club qui complète également le "compte rendu de rencontre d'animaux" disponible à l’adresse suivante https://www.stac.aviation-civile.gouv.fr/picaweb/login/auth .

Actions correctives : L'interruption de l'atterrissage.

Actions préventives : Ce REX. L'information SV sur le Péril aviaire disponible et d'autres documents sur le sujet sont disponible sur l'agora du club.

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