Lors d’un vol de découverte au profit d’un couple de pax, décision de choisir le vol côtier à l’est et nord du terrain pour éviter de loin, des cellules isolées à l’ouest et sud.
Lors de la dernière partie de la croisière, en retour vers le terrain, une ligne de grains s’est formée devant moi, y mêlant précipitations, plafond bas et visibilité réduite. J’étais en communication avec le contrôleur de la TMA, à qui j’ai exposé la situation et les intentions si je ne pouvais pas rentrer à destination. Il fut très proactif, dans l’apport de meteo actualisées, et j’en profite pour le remercier ici.
Ensuite, Demi tour vers la zone claire, pour contourner la ligne par le sud, mais celle ci s’étant allongée, j’ai rapidement décidé de me dérouter sur l’aéroport voisin, le temps de laisser passer le grain. Atterrissage sur le terrain de déroutement, 10 min plus tard.
Attente au sol pendant 45 minutes, puis retour au terrain d’origine.

Je dirais presque que ça s’est passé comme prévu.

Le matin, J’avais moi même organisé le briefing sécurité de cette journée de vols découverte, dans lequel était exposé meteo, terrains de dégagement, gestion des ravitaillements entre les vols, et TEM associés. Le contrôle était au courant de notre activité prévue, par coordination par mail, la semaine précédente et par téléphone, le matin même, afin de fournir les transpondeurs pour la journée et un numéro de téléphone direct avec le club, ce qui a permis d’avoir la météo en direct, incitant au dégagement, alors que le métar auto était optimiste mais datant de 25 minutes.
L’aide particulièrement efficace du contrôleur que je connaissais depuis son passage, comme FI au sein du club, m’a permis de me décharger de cette phase de mise à jour de mes infos météos, pour me permettre de me concentrer sur la suite du vol.
Nous sommes toujours restés dans de bonnes conditions météos, j’expliquai au fur et à mesure la situation à mes passagers, ce qui a permis que ce déroutement devienne un événement plutôt sympathique à vivre pour eux, et normal pour moi.

ON DIT CE QU’ON FAIT, ET ON FAIT CE QU’ON A DIT .

Intérêt du briefing matinal. Tout y a été expliqué, ce qui a permis d’appliquer le plan.
Expérience du pilote, qui a permis une gestion saine des pax, et de la décision de déroutement sans remords.

Actions correctives : Maintien du briefing pilote.

Actions préventives : réalisation de ce rex, au profit des autres pilotes de vol découverte, afin de partager cette expérience.

Meilleure prise en compte de cette meteo du jour.