J’arrive sur l'aérodrome de Saint Laurent Médoc par le nord en prévoyant une verticale 1600 FT QNH pour un examen de l’aérodrome, y venant pour la première fois.
Peu avant la verticale j'entends un trafic décoller sur la 25 vers Montendre. Connaissant alors la piste, je décide de raccourcir et d'intégrer directement le milieu de la vent arrière au sud, en descendant à 1100 FT QNH et je l'annonce à la radio.
Je suis alors surpris par un avion arrivant sur ma droite en vent arrière, croisant mon altitude en montée, (à priori l’avion vers Montendre). Je corrige en passant derrière pour le garder en vue.

Si j’avais gardé la procédure d’intégration initialement prévue :
- J’aurais gardé mon altitude, et, approchant du terrain :
- J’aurais fait un « 270° » par la gauche, ou une branche parallèle à la piste pour vérifier les installations et enfin :
- J’aurais rejoint le début de vent arrière à l’altitude prescrite.
J’aurais ainsi bénéficié d’une vérification de l’aérodrome sur tous ses angles et j’aurais pu suivre la trajectoire de l’avion qui venait de décoller pour en assurer la séparation.En VFR, non contrôlé, la responsabilité de l’anticollision n’appartient qu’à nous. Le risque de collision est bien réel. La procédure d’intégration dans le circuit d’aérodrome est là pour réduire ce risque.

L’expérience et la
routine peuvent effectivement nous rendre trop
confiants, abaisser notre vigilance et amoindrir
notre rigueur.

Actions correctives :

Actions préventives :