Nous partons, avec 3 amis, à bord du DR400 de l'Aéroclub, pour une navigation entre Millau et Cannes. L'aller se passe sans emcombre. Pour le retour, nous prévoyons de faire escale à Montpellier-Méditerrannée afin que mes passagers puissent rentrer chez eux. Je prévois donc de faire la banche finale Montpellier - Millau seul à bord. Avant de partir, je jette un coup d'oeil au ciel, c'est pas top, mais "volable". J'écoute attentivement les METAR de Montpellier puis de Rodez. Je me dis que j'ai une chance de pouvoir passer. Décollage, montée à 3000ft. Je ne peux guère aller plus haut. Devant moi à 15 NM, des sommets à 3200 ft. Cela s'annonce mal. Je tente de monter, mais rien à faire, c'est l'IMC assuré. Virage gauche, virage droite, aucune trouée. La nuit aéro approche. Si je continue comme ça, je n'aurai plus ma réserve réglementaire de pétrol. Demi-tour donc, j'informe Montpellier que je retourne chez eux. Je m'y pose 20 minutes avant la nuit aéro. Le lendemain, la dépression est bien installée, impossible de rentrer à Millau. J'appelle donc l'assistance déroutement FFA, qui s'occupa de me rapatrier chez moi en taxi, et surtout en vie.

Face à la météo, nous ne somme rien. L'application stricte des procédures, des consignes, le respect des règles et surtout l'huilité aident à prendre la bonne décision en temps voulu. Ceci est mon premier déroutement. Néanmoins, l'analyse de la météo du moment, la connaisance du danger de l'IMC et la connaissance générale des règles m'ont aidé à ne pas paniquer et à faire demi tour tant que les conditions le permettaient.

Se dérouter n'est jamais une mauvaise décision. Voyant la météo devant lui former un mur impénétrable, la pilote à préférer faire demi tour et revenir sur ses pas. "L'objetcif destination" se transforme en "objectif rester en vie", et le strict respect des procédures permet au pilote en fonction de prendre la bonne décision.

Actions correctives :
Respect des règles, demi tour et retour au terrain de départ.
Actions préventives :
Consultation des METARs.