En cours de vol d'instruction sur un appareil train classique avec mon instructeur, celui-ci aperçoit une trace d'huile au niveau du capot moteur droit de l'appareil.
Nous vérifions instantanément la pression d'huile qui est dans le vert et la température moteur qui est bonne.
Nous sommes à 2 minutes au sud des installations à 1500 pieds sol nous donc décidons de rejoindre la piste.
Nous effectuons un encadrement PTE moteur réduit de la piste 11.
Une fois posés sans encombre nous constatons une coulée d'huile sous le fuselage de l'avion.
Après vérification j'ai mal serré le bouchon d'huile lors de la visite pré-vol et le niveau d'huile se trouve au minimum.
Nous décidons donc de nettoyer l'avion et de refaire le niveau d'huile.
Nous avons pu ainsi terminer la leçon après avoir à nouveau décollé.

C'est la première visite pré-vol que j'effectuai seul sur cet appareil et mon instructeur était persuadé que je ne l'avait pas vérifié car le moteur était chaud, l'avion venait de voler.
Il a alors insisté sur le bon serrage dudit bouchon et m'a rappelé qu'une mesure à chaud est approximative.
Je ne manquerai pas d'appliquer la bonne pratique, les risques de casse moteur ou incendie étant très élevés avec une fuite d'huile.

Sur le Jodel D112 équipé d'un moteur Continental, le verrouillage de bouchon d'huile s'effectue par un quart de tour, contraire aux autres bouchons à visser. De plus, lors du positionnement du bouchon, une des 2 pattes de verrouillage peut facilement être mal enclenchée.
Le risque de déverrouillage est donc plus important sur ce type de bouchon, d'où la nécessité d'effectuer une vérification lors de la visite pré-vol du niveau d'huile et du verrouillage correct du bouchon.

Actions correctives :
Information à tous les membres utilisateurs du D112 du club via partage de ce retour d'expérience.

Actions préventives :
Prise en compte de ce risque par les instructeurs lors des premiers vols de prise en main sur cet appareil.