Il est 10 heures, je viens d’arriver à l’aérodrome pour un vol de relâcher sur l’EVSS, je suis en avance. J’ai un peu plus d’une demi-heure pour « préparer » mon avion, effectuer la prévol et le sortir du hangar.
Mon instructeur s’apprête à partir en vol avec son élève. Leur avion stationne en première place gauche en sortie de hangar.
Les contrôles carburant et huile effectués, je n’ai plus qu’à sortir mon EVSS du hangar. Je ne vais pas passer devant l’appareil de mon instructeur qui vient juste de mettre en marche son moteur. Je décide de passer derrière. Cette manœuvre, je l’ai déjà exécuté avec les DR400, beaucoup plus lourd à tracter. En conséquence, je sors ma machine et tourne serré pour passer entre le hangar et l’avion. Je marche lentement. Je m’arrête à la hauteur de l’appareil moteur tournant. Prudemment, Je m’apprête à reprendre lentement mon tractage, quand je sens un léger choc, le saumon de l’aile gauche de mon EVSS, vient de heurter le poteau extérieur de la porte coulissante du hangar. Je recule l’avion et vais constater les dégâts. Le gelcoat du bord d’attaque du bout de l’aile est éclaté, le tissu de verre est à vif. Au retour à l’aérodrome de mon instructeur, je l’informe de l’incident qui prend contact avec le Président de notre aéroclub et l’atelier mécanique. Une réparation provisoire est mise en place.

Après réflexion, j'aurai dû faire la deuxième parti de ma prévol sous le hangar, laisser partir l'appareil de mon instructeur qui aurait libérer sa place de parking.

Lors de la sortie de l'appareil du hangar, le pilote a manoeuvré seul l'appareil. Son attention était par ailleurs focalisée par la présence d'un autre appareil garé sur le parking à proximité, moteur tournant. Du fait de cette perturbation il n'a pas suffisamment vérifié chaque côté de son appareil pour s'assurer qu'il sortait du hangar sans heurter l'environnement.
Dans un contexte comme celui-ci, Il est préférable d'attendre que l'environnement de la zone de manoeuvre soit dégagé avant de procéder au déplacement d'un appareil.
Dans tous les cas, lorsque c'est possible, une manoeuvre à deux est préférable, chacun assurant le contrôle d'un côté de l'appareil .

Actions correctives : réparation du gel coat du saumon d'aile endommagé

Actions préventives : Rappel aux membres de déplacer les avions au sol à 2 de préférence et en l'absence d'autres appareils en mouvements.