Vol de loisir classe G - survol d'une habitation individuelle - surveillance de voies ferrées pour l'autogire les deux appareils en contact avec l'information
Approchant de mon habitation je demande au contrôle l'autorisation d'évoluer dans le plan vertical entre 1350 et 800 pieds. Le contrôleur accorde cette évolution. En contact avec le contrôle, je n'ai pas d'information de trafic et la surveillance extérieure ne permet pas de déceler l'autre appareil. Je prends une trajectoire en descente vers 800 pieds QNH du Nord à l'Est de la ville, puis prends une trajectoire Ouest suivie d'un virage à gauche. Lors de la branche Est Ouest j'entends l'autogire signaler la proximité de nos deux aéronefs au contrôleur. A la radio l'autogire explique qu'il n'a vu qu'au dernier moment car il évoluait à 500 pieds et prenant des photos de la voie ferrée il ne pouvait alors pas assurer la surveillance extérieure. Le contrôleur s'excuse auprès de l'autogire de ne pas avoir donné l'information de trafic. Le vol se poursuit normalement. A aucun moment je n'ai eu visuel sur l'autogire.
Non - sans objet
Classification de l'évènement
La déclaration concerne :
Sécurité des vols (SV)
Catégorie :
Facteurs Humains
Nature du vol :
VFR Jour
Conditions météo :
CAVOK
Environnement :
Non Contrôlé (Classe F, G)
Phase de l'évènement :
En évolution
Type de vol :
Solo pilote
Type d'évènement :
Vol basse hauteur
Type d’aéronef :
APM 30 Lion
Equipement :
Instrumentation mixte (aiguille + GPS par exemple)
Evaluation du risque
Traitement de l'évènement
Il apparait probable que les deux pilotes, en contact avec le SIV ( et pour le pilote del'APM se reposant sur les infos de trafic éventuelles du contrôleur) et pris dans leur « mission » respective, n’étaient pas en condition de fournir toute l’attention requise pour « voir et éviter ».
Actions correctives :
- L'équipe pédagogique DACA rappelle au pilote de l’APM que les évolutions sous 1000 ft ne sont pas recommandées et insiste sur l'importance de garder des marges ne serait-ce qu'en cas de problème (panne moteur par exemple).
- L'équipe pédagogique DACA rappelle au pilote de l’APM que les contrôleurs en charge du SIV ne sont pas tenu de fournir les informations de trafic VFR/VFR même s’il le font lorsque leur charge de travail le permet.
Actions préventives :
- Rappel aux pilotes DACA que le SIV n'est pas requis de fournir les informations de trafic VFR/VFR, bien que ce là puisse être fait si la charge contrôleur le permet - Rappel aux pilotes DACA que les évolutions sous 1000 ft ne sont pas recommandées afin de garder des marges ne serait-ce qu'en cas de problème (panne moteur par exemple). - Lors du vol de compétence annuel avec FI, revenir sur ces deux rappels aux pilotes