Situation initiale : verticale terrain, un avion au touché, un IFR en approche et un avion au point d'arrêt. L'AFIS me propose de rejoindre la vente arrière.
En rejoignant la vente arrière je dois laisser la priorité à l'avion au touché qui vient de faire un circuit de décollage court (pas de message de sa part, ni de l'AFIS). Je m'écarte pour le laisser passer et m'annonce numéro 2 et décide de faire un circuit de vente arrière plus long. Pour ne pas déranger l'approche IFR (pas de position précise connue), je rejoins une longue finale derrière le trafic en courte qui, au passage, n'a pas raccourci son circuit à la différence du décollage. Je m'annonce en logue finale. L'AFIS me demande de rappeler en courte ce que je fais. L'avion devant moi est au touché et j'hésite à remettre les gaz ou à rejoindre la deuxième piste en herbe. L'espacement me semble acceptable si je fais un atterrissage court en sortant au premier point P. L'avion précédent sort au point N (~400m plus loin). Je libère la piste en même temps que l'avion précédent, ce qui entraine une réaction du pilote précédent pensant que j'étais très proche de lui.

L'atterrissage ne présentait pas de risque de mon point de vue, par contre la situation m'a amené à faire un atterrissage en dehors des règles (avant le seuil de piste et avec un appareil précédent encore sur la piste).
Cette décision a été poussée par la présence du trafic IFR sans position précise connue, la perturbation par la gestion de la priorité en vente arrière et peut-être l'excès de confiance sur une piste connue et particulièrement longue.

L'intégration d'un terrain est un moment crucial qu'il faut aborder sérieusement. L'atterrissage n'est qu'une option, la remise de gaz une obligation quand les choses ne se présentent pas normalement

Actions correctives :
Point évoqué avec pilote et instructeur
Actions préventives :
Rex pour pédagogie ensemble des Clubs