De retour au parking club après un vol local, au moment de garer l’avion, j’ai hésité entre placer le DR42 entre deux DA40 et aller plus loin, à droite du DA40. Le « plus loin » me faisant déborder sur le parking du club voisin, j’ai voulu m’insérer entre les 2 avions et le saumon d’aile de mon DR42 a frotté le bord d’attaque du DA40.

Le fait de me diriger vers la droite, puis de me raviser et effectuer un demi-tour, a fait que j’ai sans doute aborder la phase de parking sous un angle différent de celui que j’aurais pris en temps normal. Je regardais l’aile droite et j’ai cru que ça passait. Erreur d’appréciation.

Le SGS rappelle qu’un avion n’est pas une voiture. Nous sommes habitués aux rayons de braquage de nos voitures ce qui n’est pas du tout la même chose que nos avions qui sont en moyenne bien moins mobiles. Leurs rayons de giration sont souvent supérieurs. Il est utile de savoir utiliser les freins qui ont une action indépendante sur chaque roue du train principal. En ne freinant que la roue intérieure au virage, cela permet de réduire le rayon du virage. Au roulage il faut évoluer doucement, mais toujours faire rouler l’avion. Un avion qui ne roule plus, ne peut plus être manœuvré. Ne pas oublier l’envergure des ailes dans les virages.
Il est également primordial de ne pas laisser inutilement sur le parking un avion qui ne va pas revoler rapidement. Le parking aviation général, n’est pas très grand, il faut le partager entre l’aéroclub avec ses 10 avions, l’école IAF, la Finistère, et quelques avions privés, et il ne possède pas de place de parking balisée. Il faut donc le laisser libre pour les avions en mouvement, et penser à rentrer votre avion dans le hangar s’il ne revole pas de suite pour laisser de la place aux autres.

Polissage du DA40 pour enlever les traces de peinture.

Vol de contrôle pour le pilote.