Lors d'un séance de tours de piste en instruction, nous retardons notre atterrissage pour permettre l’atterrissage de parachutistes. Cette contrainte (pas de survols, de décollages ou d’atterrissages pendant les parachutages) est parfaitement connue et acceptée. Dès les messages annonçant les largages, nous décidons d'une stratégie pour retarder notre arrivée (circuit élargi).
Deux voiles sont bien visibles et leurs descentes sont suivies attentivement. Nous nous présentons en finale pour posé-décollé alors que le deuxième parachutiste se pose.
A l'arrondi, nous apercevons soudain une troisième voile à 150 m de hauteur, à gauche de l'axe de piste, 500 m devant nous.
Pour éviter toute interférence, nous effectuons un atterrissage complet (une remise de gaz aurait pu entrainer un rapprochement).

Les parachutages consistent habituellement au largage de deux tandems (deux voiles en descente). Pour ce largage, un autre parachutiste a sauté en solo, peu après les tandems. Le pilote de l'avion largueur a bien annoncé "Trois voiles en descente" ... Mais nous avons compris "Deux voiles en descente", donc cherché et repéré deux parachutes négligeant un surveillance plus large du ciel.
Pas de risque d'abordage, mais non respect d'une consigne opérationnelle.

Actions correctives :
Néant

Actions préventives :
Utilisation de l'événement pour le présenter en TEM (risque parachutages) et en cours facteurs humains (biais de compréhension)