J'avais prévu de faire 3 vols. Lors de la préparation, le carnet de route mentionne un avitaillement en carburant de 76L et un vol de 35min à la suite. Après vérification de la jauge carburant que j'estime à 95L, je décide de partir pour mes 3 vols. Après mon dernier vol, je calcule par rapport au carnet de route qu'il reste 20min de vol et je vois que le voyant Low Fuel est allumé, or je ne l'avais pas remarqué lors du vol. Je me rends également compte que le voyant Fuel Pressure Low manquait.
Après réflexion, je me suis demandé si l’avitaillement précédent de 76L était un plein complet. De plus, la position des voyants d'alarmes positionnés sous la casquette du cockpit ne permet pas de les voir distinctement en toutes circonstances. La visualisation de l'allumage du voyant Low Fuel m'aurait permis de prendre conscience du bas niveau d'essence.
Classification de l'évènement
La déclaration concerne :
Sécurité des vols (SV)
Catégorie :
Facteurs Humains
Nature du vol :
VFR Jour
Conditions météo :
CAVOK
Environnement :
Non Contrôlé (Classe F, G)
Phase de l'évènement :
Après l'arrêt moteur
Type de vol :
Local
Type d'évènement :
Avitaillement
Type d’aéronef :
DR 400/160
Equipement :
Instrumentation mixte (aiguille + GPS par exemple)
Evaluation du risque
Traitement de l'évènement
Les procedures internes au club prévoient le remplissage systématique du réservoir principal a l’issue de chaque vol afin que chaque pilote débutant un vol ait conscience de l’autonomie de l’avion, c’est a dire 2h30 de vol au régime croisière +30 minutes de reserve. L’avion ayant déjà effectué 35 minutes de vol depuis le plein, il restait moins de 2h de vol possible. Ce paramètre primordial doit être pris en compte pour savoir quand refaire le plein et ne pas se retrouver en situation de « low fuel ». La surveillance du jaugeur du réservoir doit également être régulièrement effectuée afin d’avoir la conscience de la situation vis a vis du carburant restant.
Actions correctives :
Actions préventives : Rappel aux pilotes du club sur la gestion de l’autonomie de nos avions