Lors de ma première navigation en solo supervisé, entre Bron (LFLY) et Mâcon (LFLM), à une hauteur approximative de 1000 ft sol, compte tenu des conditions météo (légère brume accentuée par la réverbération solaire en fin de journée). J’ai été déconcerté en arrivant à proximité de Belleville, par un ULM de type pendulaire, avec lequel ma trajectoire convergeait. J’ai eu des difficultés à estimer le sens, la trajectoire et les intentions de ce dernier. Après avoir allumé en vain tous les feux de l’avion pour me rendre visible, il se trouve que je rattrapais l’appareil par sa droite. Une fois le contact visuel devenu réciproque, j’ai pu le dépasser à bonne distance en changeant de cap et nous avons même échangé un salut amical.

J’ai été surpris de ne pas avoir su déterminer tout de suite la trajectoire de l’ULM, mais aussi par la différence de vitesse entre nos aéronefs.
En contact avec le SIV de Lyon en espace G, je n’ai pas pensé à passer sur la fréquence 123,5 qui m’aurait peut être permis d’établir un contact radio. La règle voir et éviter doit être une préoccupation majeure d’autant plus à basse altitude et dans des conditions de visibilité non optimales.

Attention aux premiers vols solo avec des conditions météo dévaforables

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