3 ème vol Solo pour mon élève. Je l'autorise à effectuer un vol local.
Arrivé au terrain au petit matin, avec un peu de brouillard "à lapin" qui se lève en l'espace d'une quinzaine de minute. CAVOK, vent léger secteur ouest, QFU 27 en service, aucun nuage à l'ouest.
Mon élève part faire le plein. Le temps d'effectuer celui-ci, le vent à tourné est, passage au QFU09. Au décollage de mon élève je me rends compte que des nuages bas arrivent de l'est. N'ayant pas de données sur la base de ces nuages, je le contacte par VHF lui disant de revenir se poser en 09 si les nuages sont trop bas. Le contrôleur me confirme qu'il serait raisonnable de rentrer au plus vite. Mon élève effectue un virage gauche en survolant une partie de l'agglomération (le virage droite n'était pas possible cause MTO). Intégration et finale compliquée avec le soleil en face (cette menace avait était identifiée préférant un atterrissage en QFU 27 mais plus possible à cause du vent arrière et des nuages bas). Atterrissage RAS et retour parking RAS. 30 minutes après, 250m de visibilité...

Le brouillard (de rayonnement) de la nuit s'étant levé et les prévisions optimistes je ne pensais pas que le brouillard pouvait se réinstaller. Celui-ci était un résidus de brouillard venant des terres, amené par une brise de terre.
Mon élève est resté calme et avait une bonne conscience de la situation. Le contrôleur était aidant et compréhensif. Cela a permis que cet événement se termine bien.

On se retrouve ici dans l'exemple d'une météo qui peut venir "piéger" le pilote avec une dégradation inattendue.
Toujours prévoir l'imprévu, et envisager le déroutement (prévoir le carburant à bord lors du départ) car tout peut toujours arriver...

Actions préventives :
Partage du REX à tous les pilotes.
Rappel des risques de changement météo rapides l'hiver avec les brouillards matinaux.