Phraséologie inadaptée lors d’une panne.
Alors que je suis en fin d’étape de base pour la piste 04, un ULM SportStar demande au contrôleur s’il peut atterrir à contre QFU « pour une panne ».
Du fait de la phraséologie employée par l’ULM, ce message a été interprété par le contrôleur (et moi-même) comme une demande d’exercice de panne.
Le contrôleur a refusé cet exercice à l'ULM en indiquant qu’un autre appareil (moi) était déjà en finale et qu’il fallait le prévenir avant de faire ce type d'exercice.
Quelques secondes plus tard, le contrôleur, probablement pris d’un doute, demande à l’ULM de confirmer que c'était bien un exercice.
Le pilote de l’ULM répond alors textuellement « non c’est pas un exercice ».
Immédiatement après, alors que je suis maintenant en début de finale, le contrôleur me demande de remettre les gaz et de libérer l’axe.
Je remet les gaz et j'effectue immédiatement une baïonnette à droite, ce qui m’amène à empiéter sur la finale hélico.
L’ULM, maintenant autorisé, se pose à contre QFU au moment où je survole la tour.

Compte-tenu de l’absence de trafic hélico, de l’altitude à laquelle a été débutée la remise de gaz (700ft) et des performances de l’aéronef utilisé (DR400 EcoFlyer 135ch avec une seule personne à bord), la remise de gaz et la baïonnette n’ont pas présenté de difficulté.
Cependant, il aurait pu en être autrement en cas de présence d’un hélico en finale, d'aéronef peu performant, à masse max, et/ou de remise de gaz débutée à basse altitude.
L'utilisation de la phraséologie « PAN PAN PAN » dans au moins un des messages transmis par le pilote de l’ULM aurait sans doute permis une meilleure compréhension par le contrôleur (et moi-même) des difficultés rencontrées par l’ULM.

Utilisation d'une phraséologie inadaptée par un ULM en situation de panne réelle.
Levée de doute effectuée par le contrôleur aérien.

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