De retour d'un vol d'instruction, nous apprenons au sol que nous faisons l'objet d'une recherche pour non-clôture avec le SIV. Pas de souvenir particulier de ce vol sauf que le contrôleur - comme la veille me semble-t-il - paraissait avoir des problèmes de radio et l'a indiqué aux vols en cours (appels pour savoir si on recevait bien leur émission ...). De manière générale lorsque que les exercices sont terminés nous l'annonçons au contrôleur et il arrive que celui-ci nous propose 7000 et de quitter. En général nous déclinons et demandons plutôt de rester jusqu'en vue du terrain de destination pour conserver le service d'information.
Le vol suivant n'ayant pas contacté le SIV, je n'ai pas était informé de l'incident.
C'est à l'issue de ce dernier vol vers 17h40 TU que le mécanicien sur place nous a appris la venue de gendarmes pour savoir où était l'avion.

Avons-nous omis de recontacter le SIV au retour ? Avons-nous imaginé avoir été libéré après les exercices ? Est-ce que nous aurions indiqué quitter la fréquence en vue du terrain de destination sans avoir été acquitté par le contrôle ? Objectivement c'est probablement l'oubli de rappeler pour quitter en vue du terrain de destination après avoir demandé de rester avec le SIV à la fin des exercices qui nous semble le plus probable. La radio était effectuée ce jour-là par un stagiaire assez laborieux dont j'ai du reprendre son message d'appel inintelligible au SIV en début de vol. Conclusion: pour des vols éprouvants pour le stagiaire pas très à l'aise en communication je prendrai en charge les engagements et les clôtures avec les organismes d'info de vol.

Dans la mesure ou un élève a des difficultés avec la phraséologie, il est important de lui faire faire des messages en blanc lors du briefing et en vol.
L'instructeur passe les messages avec la station cible en attendant que l'élève soit à l'aise.

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