Lors d'un vol d'instruction, au moment du dernier atterrissage, un oiseau posé sur la piste au niveau de la zone du touché, a décollé au même moment que notre arrondi.
L'instructeur a repris les commandes pour tenter de l'éviter, mais malheureusement nous l'avons quand même percuté. Grace à la longueur de la piste nous avons pu faire un atterrissage complet. Une fois la vitesse maitrisée l'instructeur à informé l'AFIS présent pour que les pompiers puissent inspecter la piste. Nous avons ensuite dégagé la piste et roulé à la pompe, puis nous avons vérifié l'état de l'aile qui ne présente aucune trace de l'incident. Les pompiers sont venus nous voir en venant nous informer que l'oiseau a été retiré et ont aussi vérifié l'état de l'aile sans constater aucun dégâts.

La prochaine fois que je verrai un oiseau sur la piste, au moindre mouvement de celui-ci j'initierai une remise de gaz.

Décisions prise : La décision du pilote est de poursuivre son atterrissage, contrôler la vitesse de son avion et dégager de la piste en sécurité. Dans ces conditions l'avion doit être inspecté au niveau du point d'impact particulièrement afin d'établir si oui ou non l'avion est en capacité de voler après avis du chef mécanicien, responsable de la maintenance de l'avion.


Conclusion : Le règlement (UE) 376/2014 et le règlement d'exécution (UE) 2015/1018 exige la rédaction d'un CRESAG qui sera rédigé et envoyé au STAC, afin de rapporter ce type d'incident.
Un RETEX sera également présenté au sein de l'aéroclub concerné afin d'analyser et de débreifer sur ce genre d'incident afin d'appréhender au mieux ce type d'évènement.
Dans le cas ou l'évitement ne serait pas possible, il est nécessaire d'appliquer les procédures standards : Piloter, Naviguer, Communiquer.
Dans le cas où l'évitement peut être anticipé, il est préférable d'initier une remise de gaz, qui est une procédure standard. Elle permet d'effectuer un second tour de piste, de demander un effarouchement si possible à l'agent AFIS en fréquence et se représenter en sécurité pour l'atterrissage. Malgré qu'il n'existe pas de solution universelle, Il est évident que la décision la plus sûre reste de respecter les procédures standards, d'évaluer les conséquences de la collision aviaire et d'appliquer les procédures correspondants au cas de panne identifiée.

Actions correctives : Initier une remise de gaz en appliquant les procédures standards

Actions préventives : Un RETEX sera présenté aux membres de l'aéroclub afin de débreifer des procédures à appliquer dans ce cadre