L'événement est survenu lors de la phase d'atterrissage. Après le toucher des roues et la phase initiale de roulage l'avion, durant la décélération, s'est progressivement orienté sur la gauche malgré l'action au palonnier pour le maintenir sur l'axe de la piste (manche en secteur avant selon prescription du concepteur de l'aéronef). Compte-tenu de la vitesse modérée de l'aéronef et de l'action à freiner, l'aéronef s'est immobilisé sans dommage en restant sur la piste (environ 3/4 de la longueur de piste). Il n'y a donc pas eu de sortie de piste.
Les conditions météo du jour étaient bonnes avec un vent faible de travers (secteur sud). L'atterrissage a été réalisé dans des conditions normales (finale stabilisée avec correction de dérive et décrabage avant le toucher des roues). L'examen visuel a montré que le pneu gauche du train principal était dégonflé sans pour autant avoir déjanté.
Classification de l'évènement
La déclaration concerne :
Sécurité des vols (SV)
Catégorie :
Matériel
Nature du vol :
VFR Jour
Conditions météo :
METAR LFOJ 241000Z AUTO 14006KT 110V170 CAVOK 17/08 Q1024
Environnement :
Non Contrôlé (Classe F, G)
Phase de l'évènement :
A l'atterrissage
Type de vol :
Navigation
Type d'évènement :
Pneumatiques
Type d’aéronef :
DR 400/180
Equipement :
Non défini
Evaluation du risque
Traitement de l'évènement
Le vol Aller se fait sans aucun problème et le pilote ne remarque rien d'anormal, ni au roulage, ni à l'atterrissage. Au retour, le pilote se pose sur la piste préférentielle avec un léger vent de travers venant de sa droite. Au toucher des roues le pilote a du mal à maîtriser la trajectoire de l'appareil qui part sur sa gauche mais il parvient à maîtriser l'appareil qui s'immobilise sur la piste utilisant les 3/4 de la longueur de piste. Le pneu gauche est crevé et l'avion est remorqué jusqu'au hangar de l'atelier de maintenance puis la BGTA qui a été alerté arrive rapidement pour prendre connaissance de l'événement. Les gendarmes font remarquer que l'appareil n'aurait pas dû être bougé avant leur arrivée les privant de toute constatation. Le lendemain le chef d'atelier indique que la crevaison est due à une mauvaise utilisation des freins à l'atterrissage (pieds sur les freins au toucher des roues ou freinage trop brutal).
Actions correctives : Débriefing de l'évènement avec avec un instructeur