Au cours d'un vol d'instruction en voltige sur Cap10 , qui a lieu verticale installations de l'aérodrome dans le cadre de la formation à la qualification FCL800, et après 20 minutes d'exercices qui se passent sans aucun problème, le moteur a une perte de puissance significative de 2500 à 1500 t/min, en palier horizontal après une figure, à plusieurs reprises.
L'instructeur reprend les commandes et essaye de trouver sans succès un régime moteur stable. Il amorce une descente à une vitesse de 200 km/h pour se poser et maintient un régime qui semble stable à 1500 t/min.
Plusieurs messages radio indiquant la fin des évolutions et un problème moteur restent sans réponse du contrôle. La fréquence nous apprend qu'il y a un ULM est en tours de piste sur la piste en herbe, et il est constamment en visuel, et il demande à faire un circuit basse hauteur.
L'instructeur décide de faire un circuit court, le moteur tourne toujours à 1500 t/min en vent arrière rapprochée, et une manœuvre d'évitement est effectuée pour passer derrière l'ULM qui est plus bas, en vent arrière rapprochée également.
Le dernier virage en PTU est amorcé avec le moteur toujours à 1500 t/min et le régime est progressivement réduit, et les deux crans de volets sont sortis successivement de façon à poser l'avion sur la piste en herbe qui est dégagée, à une vitesse de 120-110 km/h.
Mais le moteur s'arrete définitivement en courte finale, hélice calée, à 50 ft/sol. L'instructeur cabre l'avion pour éviter le champ de mais qui est juste avant la piste, et pose l'avion dans l'herbe sans possibilité de modifier les paramètres, trop court à 30 mètres du seuil de piste.
L'atterrissage est dur, mais il n'y a aucun dégat matériel apparent, ni aucun blessé. Au sol, le moteur refuse de redémarrer. Un rapide coup d’œil dans le réservoir et sur la jauge à essence du tableau de bord confirme qu'il y a bien de l'essence à bord, ce que confirment les mentions du carnet de route.

Le CAP10 possède 2 réservoirs, 1 avant, 1 arrière.
Le réservoir arrière est toujours vide en évolutions voltige pour des raisons de masse et centrage.
Le sélecteur, lorsque le réservoir avant est sélectionné, doit être tiré afin de passer par dessus une petite butée (petite tige métallique d'environ 1/2 cm de long) pour sélectionner le réservoir arrière.
Après examen par la mécanique après le vol, cette butée a disparu. Durant les évolutions, le sélecteur a document tourné vers la position arrière, ce qui a privé le moteur de carburant et entraîné l'arrêt.
L'instructeur a bien réagi dans un contexte de circulation d'aérodrome chargée et a réussi à poser l'avion sans dégâts.

Actions correctives :
Vérification systématique de la butée
Actions préventives :
Diffusion nationale