Nous étions en navigation, avec 2 autres pilotes à bord. Nous étions en vitesse de croisière, à une altitude de 1900ft QNH, lorsque le passager assis à l'arrière (qui est aussi pilote et instructeur) a remarqué que nous avions croisé sur notre route un drone, qu'il a estimé à une altitude entre 1000 et 1500 ft.
Nous avons informé le contrôleur aérien, en nous faisant remarqué que nous étions en espace aérien de classe G, et qui fait ouvrir l'œil.

L'oeil avisé des 2 passagers ( qui sont aussi pilotes ) nous a permis d'identifier le drone que nous avons croisé d'une manière assez proche.

Le comportement de l'équipage fût le bon, regarder à l'extérieur pour prévenir des dangers reste la meilleure solution pour les éviter. La communication avec le service de contrôle est un bon réflexe également afin de mutualiser l'information.

Après une relecture de Notam, il n'y avait pas de Notam sur la zone de l'incident ni dans la région proche.
La réponse du contrôleur nécessite un approfondissement : Le pilote évoluait dans une classe G, en espace aérien donc non contrôlé et disposait de l'information de vol. Effectivement le pilote est le seul responsable de la séparation et une information de vol relative à la présence d'un tel danger ne peut être faite si elle ne relève pas de la présence d'un NOTAM. Néanmoins si d'autres appareils bénéficiant de l'information de vol passaient aux environs dans les minutes suivantes, le contrôleur aurait pu les informer du danger récent dans ce périmètre. De ce fait, cela souligne l'intérêt de voler en contact avec un service ATC afin d'être informé d'un tel danger.

Actions correctives :
Déclaration d'un CRESAG

Actions préventives :
Communication auprès des pilotes sur l'importance de regarder dehors et de voler à l'écoute du service ATC mais également sur l'importance de faire remonter ce type d'évènement.