Lors de l'atterrissage, en courte finale et à environ 50m du sol, un Milan Royal venant par le bas et gauche est venu heurter l'aile gauche de l'appareil.
Concentré sur les instruments je ne l'ai pas vu arriver.
Au parking j'ai pu constater que les dégâts sur l'aile sont très importants.
On peut voir la vidéo de l'accident au lien suivant.
https://www.youtube.com/watch?v=-NlkHZxBbE8

L'approche était bien stabilisée, ce qui a permis malgré le choc de bien faire atterrir l'avion.
Le Milan a essayé de m'éviter au dernier moment et je le remercie (paix à son âme), car il aurait pu taper sur la verrière avec des conséquences dramatiques.

Un oiseau, même de grande taille, est toujours difficile à repérer, surtout dans le cas où celui-ci se trouve sous l'horizon. Pour ne rien arranger, le Milan Royal que notre pilote a rencontré était brun clair, sur un fond de prés vert, ce qui contraste mal. D'après le témoignage du pilote et la vidéo qu'il nous a mis a disposition, on peut souligner que l'avion se trouvait en courte finale (et soit-dit en passant, l'approche était parfaitement stabilisée). Le circuit visuel propre à cette phase du vol était tel qu'il était quasi-impossible de repérer l'oiseau à temps (une seconde sur la vidéo). Tenter une manoeuvre d'évitement à la dernière seconde n'aurait pas sauvé le malheureux oiseau et aurait été dangereux pour le pilote. La seule conduite à tenir était de poursuivre l'atterrissage, ce que le pilote a fait sans se laisser déconcentrer par l'évènement.

Actions correctives : Aucune

Actions préventives : Indiquer aux pilotes le mode de conduite dans cette situation (éviter les manoeuvres d'évitement en courte finale et procéder à une remise de gaz si par chance l'oiseau est vu à temps)