Afin de procéder au contrôle du carnet de route de l'avion, je suis entrée dans le hangar et je me suis aperçue que l'avion n'était pas à l'équilibre.
En observant le train, j'ai constaté que le pneu coté pilote était à plat. L'avion avait manifestement était poussé dans le hangar avec le pneu à plat laissant une trace de l'entrée du hangar à la place de parking.
J'ai immédiatement mis l'avion en indisponibilité sur Aérogest et pris attache avec l'atelier de maintenance qui est venu dépanné l'avion.
J'ai pris l'attache du pilote qui a effectué le dernier vol et il m'a signalé avoir eu du mal à le rentrer dans le hangar sans avoir détecté le pneu à plat.

Il est important de toujours bien vérifier le niveau de gonflage des pneus de l'avion au moment de la prévol mais également au retour de l'avion avant de le ranger.
Lorsque l'avion est plus difficile à manoeuvrer qu'à l'habitude, il faut en rechercher la cause.

On ne saura jamais ou la crevaison c'est produite. Mais la trace de frottement laissée lors du repoussage de l'avion indique que le pneu était déjà bien à plat à ce moment-là (donc juste après le vol). D'après le témoignage du pilote, il n'y aurait pas eu d'anomalie de tenue d'axe lors de l'atterrissage. Il est à supposé que la crevaison s'est produite sur l'air de trafic.
Un avion difficile à faire avancer ou à repousser n'est pas normal. Ne pas insister si ça se produit et chercher une anomalie au niveau des freins et des pneus.
À noter que parfois, un atterrissage dur peut provoquer une crevaison (la chambre à air peut se tourner dans la jante et provoquer un sectionnement de la valve par exemple).
Comme le souligne la déclarante, être attentif à la pression des pneus est une bonne chose.

Actions correctives : Changement pneu

Actions préventives : Divulgation du REX aux membres afin de les rendre plus attentifs à la pression des pneus.