Après l'atterrissage et le contrôle de mon appareil avant de sortir à C2, je remarque une vibration de plus en plus forte et du mal à contrôler l'appareil au sol. Après un coup d'œil rapide sur mes paramètres moteur qui étaient normaux, j'en ai déduit une crevaison (d'abord je pensais à la roulette mais pouvant tout de même manœuvrer l'avion, je me suis dit que c'était un des deux pneus du train principal). Malgré les grosse vibrations ressenties, il n'y avait pas de bruit de ferraille ni de réel gros empêchement de ramener l'avion au parking, j'ai donc décidé avec prudence de rouler jusqu'au parking et de m'arrêter le plus tôt possible. Une fois l'avion correctement arrêté (en suivant la procédure) et le débarquement des mes passagers, j'ai constaté que la roue droite du train principale était à plat. Lors de ma prévol, elle était dans un état normal (pas d'usure anormale et pneu visuellement bien gonflé).
Malgré les grosses vibrations ressenties après la décélération (on devait être à environ 40 km/h au moment des premières vibrations), j'ai gardé mon calme et j'ai d'abord pensé au moteur. Etant posé et au sol, je m'étais une seconde préparée à m'arrêter sur le côté de la piste et à rapidement débarquer mes passagers mais après avoir regardé mes paramètres moteur, cela m'a permis de plutôt penser à une crevaison (cas similaire en planeur). Je ne voulais pas bloquer ni la piste ni le taxiway donc j'ai roulé en douceur pour ramener l'avion au parking.
Classification de l'évènement
La déclaration concerne :
Sécurité des vols (SV)
Catégorie :
Matériel
Nature du vol :
VFR Jour
Conditions météo :
CAVOK, 10 kts 180°
Environnement :
Non Contrôlé (Classe F, G)
Phase de l'évènement :
A l'atterrissage
Type de vol :
Solo pilote
Type d'évènement :
Pneumatiques
Type d’aéronef :
DR 400/140
Equipement :
Instrumentation mixte (aiguille + GPS par exemple)
Evaluation du risque
Traitement de l'évènement
Il est difficile de tirer une conclusion sur cet événement. L'analyse faite par le responsable sécurité de l'aéroclub, s'appuyant sur les commentaires de la déclarante, les échanges avec l'atelier de maintenance et sa connaissance du terrain, ne permet pas de donner une explication complète et/ou satisfaisante. Les erreurs de pilotage généralement à l'origine d'une crevaison n'ont pas été commises. L'avion ne présentait aucune signe de fragilité sur ce pneu avant le vol. On peut donc supposer qu'il s'agit d'une crevaison "par fatigue" du pneu, ne pouvant être sûr (compte tenu de la localisation du trou dans la chambre à air) qu'un élément extérieur ait perforé le pneu. L'événement montre en tout cas la nécessité pour un pilote de rester concentré jusqu'à l'arrivée au parking, car nul à l'abri d'un quelconque événement de sécurité.
Actions correctives :
Actions préventives : Diffusion d'un flash sécurité pour relater les faits aux membres du club.