De retour d'un vol d'instruction en navigation, nous repérons un drone de belle taille aux abords du circuit d'aérodrome. Son altitude et sa position me semblent potentiellement conflictuelles avec les trajectoires des appareils en approche. Un DR 400 effectuera d'ailleurs une remise de gaz.
Etaient présents sur la plateforme des pilotes d'ULM dont l'un se revendique juriste. Je pense qu'il a averti la gendarmerie.

Je ne suis pas, à priori, favorable à l'intervention des forces de l'ordre quand un problème peut être réglé à l'amiable mais cette situation qui n'a pas eu de conséquence autre qu'une remise de gaz doit nous interpeller.
Nous remarquons déjà (trop) régulièrement des arrivées fantaisistes et sans radio, peut-être faudrait-il nous interroger sur la façon de gérer ce genre de situation et, à minima, informer les membres du club de ce risque potentiel.

Les pilotes, même expérimentés, ne s'attendent pas à faire face à un drone dans un espace adjacent à la piste. Une procédure d'information aux usagers n'a pas été mise en place. Bien sûr le gestionnaire de l'aérodrome aurait pu notifier les membres de l'aéroclub local, une action en fait très restrictive puisque les pilotes d'ULM basés et les avions arrivant d'un autre terrain n'auraient toujours pas eu l'information.

Une diffusion large des activités de drone sur le terrain ne peut donc être traité que par NOTAM. De plus, la carte VAC du terrain pourrait mentionner la présence de panneaux solaires de part et d'autre de la piste, avec possibilité d'inspection par drone, connaissance des activités par NOTAM.

Actions correctives : Mise à jour de la carte VAC pour mentionner activité drone possible, connue par NOTAM.

Actions préventives : Informer les membres du club qu'il est essentiel de consulter les NOTAM du terrain avant chaque vol, même en local.