Avant de partir je vérifie le carnet de route, il est indiqué précèdent vol 0 h 55 au départ ajout de 30 l soit 3/4 plein. Nous sommes 2 à bord je me dis que ce serait prudent de faire le plein pour un vol d'1 h 15 environ départ LFXB, pas de chance le code de la carte total est effacé et il n'y a personne pour me donner l'info sur le moment. De plus, il y a un pilote qui a réservé pour des baptêmes juste derrière moi et je ne voudrais pas les faire attendre. Je vérifie la jauge qui indique un peu plus de la moitié soit 60l, pourquoi pas je ne ferais qu'1 h ça ira avec les sécurités. Petit tour au-dessus d'Oléron et retour par Cordouan je vole depuis un petite 40aines de minutes le voyant niveau bas s'allume à Cordouan, il n’y a pas de vent il me reste 15 min de vol pour rentrer, je décide de me poser à Médis LFCY. Il va bien falloir que je trouve quelqu'un pour me donner ce code, le chef pilote est disponible au téléphone, j'aurais dû l'appeler au départ, je rajoute 20 l et rentre sur LFXB ou j'ajoute de nouveau 70l pour avoir le plein complet.
J'en déduis qu'il me restait 15 litres utilisables lorsque j’étais à l’approche de Médis, très certainement largement assez pour rentrer en croisière économique, je n’ai pris le risque.
Classification de l'évènement
La déclaration concerne :
Sécurité des vols (SV)
Catégorie :
Facteurs Humains
Nature du vol :
VFR Jour
Conditions météo :
Cavok
Environnement :
Contrôlé (Classe A, B, C, D, E)
Phase de l'évènement :
En route
Type de vol :
Local
Type d'évènement :
Avitaillement
Type d’aéronef :
DR 400/160
Equipement :
Instrumentation mixte (aiguille + GPS par exemple)
Evaluation du risque
Traitement de l'évènement
La gestion de cet évènement a totalement été très bien géré par notre pilote. Il a dans l’ensemble bien analysé la situation grâce à son expérience et avec l’aide d’une très bonne météo. En préambule, toujours se méfier des indications des jauges de carburant et du remplissage des carnets de route quand il y a des pleins partiels ! Nous pouvons cependant, après analyse du « soucis, doute » sur son autonomie avant le départ (60L soit 1h50 sans réserve) apporter les conseils suivants au pilote qui aurait peut-être dû : - Diminuer son temps de vol (passer de 1h15 à 0h45) et revoir sa navigation à la baisse ; - Annuler son vol (dans le doute il n’y a plus de doute !) ; - Contacter un autre instructeur ou un membre pilote du bureau pour obtenir le code de la carte carburant.
De plus, le code des cartes essence de nos avions est identique donc il aurait pu en 1er lieu trouver le code dans la carte d’un autre avion. En second lieu, effectivement me passer un coup de fil avant son départ en vol. Toutes cette analyse est très intéressante pour nous (pilotes, élèves, instructeurs et encadrement de l’aéro-club).
Actions correctives : Vérifier le support sur lequel est écrit le code, ajouter ou changer le support si possible… Ou acheter un crayon indélébile sur le type de support…
Actions préventives : Insérer dans le carnet de route de chaque aéronef un ‘’marque page’’ qui porte le code de la carte et qui ne peut s’altérer dans le temps.
