J’avais programmé de longue date un vol avec un couple d’amis, mais hélas des problèmes de santé familiaux ont entraîné un très gros stress et cela ne m’a pas permis de réaliser ce vol dans les meilleures conditions
Je suis arrivé trop vite en finale et ai freiné tardivement, j’aurai du refaire un tour de piste

La stabilisation de la finale est l'élément clé d'un atterrissage réussi. Notre aéroclub a fixé 200 ft AAL comme hauteur de stabilisation, hauteur à laquelle l'avion doit être configuré pour l'atterrissage (Volets en position briefée), sur l'axe et le plan, Check-Listfinale effectuée et à la vitesse d'approche voulue.
Tout écart significatif de cette dernière peut engendrer un atterrissage dur (sous vitesse) ou un atterrissage long, avec de surcroît un arrondi plus difficile à piloter et un risque d'atterrissage dur sur la roulette de nez.
Dans ce cas, comme en cas de doute, une seule solution, remettre les gaz !!

Persévérer dans l'atterrissage long peut avoir des conséquences dramatiques: sortie de piste, feu de train,...

Enfin cet évènement met en lumière l'impact de notre état de santé (physique et mental) sur la réussite d'un vol. Si nous ne nous sentons pas en forme pour voler, reportons notre vol ! Ce n'est pas une décision facile à prendre mais elle est nécessaire! Nos passagers nous en seront reconnaissant.

Actions correctives :
Débriefing avec le pilote
Actions préventives :
Communication de ce retour d'expérience aux membres de l'aéro-club