Collision aviaire lors d'un vol avec 3 passagers, à l'altitude de 1800 ft QNH et à la vitesse de 105 kts,
J'ai aperçu, 2 secondes avant l'impact, un groupe de 20 à 30 oiseaux, dont la trajectoire était perpendiculaire à la nôtre (cap 220), de la gauche vers la droite de l'appareil.
L'impact avec un des oiseaux s'est produit au moment où j'amorçais un virage vers la gauche pour tenter d'éviter la collision. L'oiseau a tapé le milieu du hauban gauche, et y est resté «collé». L'impact a été à peine ressenti dans l'appareil. Compte tenu du faible impact et de la taille de l'oiseau, j'ai décidé de poursuivre la route jusqu'à destination.
La dépouille de l'oiseau est restée «collée» au hauban jusqu'au retour au parking, ce qui a permis de constater qu'il s'agit d'une espèce de la taille d'un pigeon, d'une envergure de 60/70 cm.
Après nettoyage de l'avion, j'ai demandé à notre mécanicien de vérifier l'état du hauban, ainsi qu'une vérification qu'il n'y avait pas eu d'autre impact. Il a confirmé que l'impact sur le hauban avait dû être très faible car il n'y avait aucune trace.

Dans cette phase du vol en croisière, pendant laquelle j'effectuais fréquemment, avec mes passagers, des observations au sol de part et d'autre de l'appareil, et où j'étais moins concentré sur l'avant, j'ai été surpris par cette nuée d'oiseaux que j'ai vue au dernier moment avant l'impact, et que je n'aurais pas pu éviter à cette vitesse.

La réaction du pilote est correcte. il constate l'impact sur une partie du hauban, il ne voit pas d'autres impacts sur les ailes, le comportement de l'avion n'est pas affecté. Il poursuit son vol normalement.

Actions correctives : pas de dégâts

Actions préventives : La collision volatile, un sujet à aborder lors d'un prochain briefing sécurité.

La collision aviaire, même sans conséquence, est l'un des événements devant conduire au dépôt d'un CRESAG...