En retour de vol local dans le Nord du terrain, j’annonce mon intention d’intégrer la vent arrière 33. Un autre avion est déjà dans le circuit de piste. Alors que Je m’annonce en début de vent arrière 33, un motoplaneur arrive sur la fréquence en retour de vol dans le sud du terrain, et annonce sa position en longue finale 33. Je lui rappelle la règle d’intégration par la verticale ou vent arrière mais il ne répond pas et rappelle en courte finale pour un touché. J’atterris dernière lui. Avant de quitter la fréquence, je lui indique mon intention de faire un rex, voire de déposer un cresag. Sa réaction en réponse « Faites, faites » est inadmissible. Plus tard, il vient à notre rencontre à l’aéro-club. Il concède connaître la règle mais s’étant annoncé, il a considéré que cela était suffisant. Nous ne réussirons pas à lui faire comprendre l’intérêt de respecter cette procédure.
Le non respect de la procédure d’intégration sur aérodrome non contrôlé est encore trop répandu. Dans notre cas, c’est d’autant plus incompréhensible que le pilote en question, est un ancien pilote de ligne, et familier du terrain. Les procédures sont forcément contraignantes mais sont là pour permettre un niveau de sécurité des vols augmenté.
Classification de l'évènement
La déclaration concerne :
Sécurité des vols (SV)
Catégorie :
Facteurs Humains
Nature du vol :
VFR Jour
Conditions météo :
310/10
Environnement :
Non Contrôlé (Classe F, G)
Phase de l'évènement :
En approche
Type de vol :
Vol découverte / Vol BIA
Type d'évènement :
Procédures vol
Type d’aéronef :
Vélis Electro
Equipement :
Instrumentation mixte (aiguille + GPS par exemple)
Evaluation du risque
Traitement de l'évènement
Sur aérodrome non contrôlé, L’intérêt de la procédure d’intégration par la verticale ou vent arrière, est évident. <> Par la verticale, Permettre une reconnaissance de la piste en service et/ou une mise à jour de la conscience de la situation de position des différents trafics dans le circuit. <> Par la vent arrière, pour ordonner les trafics dans le circuit en ayant déjà connaissance du QFU en service.
Devoir réexpliquer cela à un pilote chevronné est tout simplement navrant, mais nécessaire.