J'ai décollé à 7h30 de LFxx avec un DR 400 /180 avec 3 personnes à bord pour un trajet, pont du Gard, Bellegarde, les Saintes Maries de la Mer, Aigues-Mortes, Calvisson et retour par nord de Nimes-Courbessac .
Le vol se passait très bien à 1800 pieds. Après le passage Aigues-Mortes j'ai effectué un changement de réservoir avec la pompe électrique en marche et commencé ma descente pour pénétrer la CTR de Garons, environ 1 minute après entre Saint Laurent d'Aigouzes et Aimargues et à 1500pieds le moteur s'est subitement arrêté avec les voyants allumés. J'ai essayé de remettre en marche mais sans succès et j’ai pris la décision, vu le peu de temps qu'il restait, de faire mon message d'urgence à Nîmes- Garons et chercher un terrain pour atterrir d'urgence. La zone étant compliquée (beaucoup de vignes, de terrain labourés ou de petits terrains de manades, j'ai choisi un terrain qui me paraissait approprié et j'ai donc atterri dans ce champs sans casse et sans blessés. Après avoir vérifié la santé de mes passagers et sécurisé l'avion, j'ai contacté immédiatement Garons pour leur signaler que l'appareil était intact et que mes passagers allaient très bien .

L'expérience que j'ai vécu m'a fait prendre conscience que malgré la formation que l'on a lorsque l'on se prépare pour le PPL il faut toujours faire une piqure de rappel de temps en temps, lors des vols pour la prorogation. Je trouve très bien de refaire une simulation de panne moteur, ce qui avait était le cas lors de toutes celle-ci et surtout garder son calme ce qui pour moi a été primordial pour réussir à poser l'avion et garder mes passagers saints et saufs. Pour résumer je pense qu'il est nécessaire qu'importe les heures de vols que l'on a et de la connaissance de l'avion que l'on pilote, de réviser de temps en temps les procédures d'urgence en cas de panne en campagne et le manuel de vol de l'avion que l'on pilote.

Au moment de la panne l'avion volait à 1500 pieds. La soudaineté de la panne (arrêt du moteur brutal) a créé un moment important de stress chez le pilote et ses trois passagers. Le pilote a parfaitement calmé ses passagers, ce qui lui à permis de traiter la panne. Vu le délai et l'altitude atteinte, le pilote à parfaitement identifié un champ de 300 m environ, et à procédé à l’atterrissage en sécurité. Il à préféré l’atterrissage en sécurité à une recherche de rallumage en très basse altitude. Les champs alentours étaient parsemés de troupeaux de taureaux de Camargue.
Le pilote vole assidument au club, autant en vol local qu'en navigation sur tous les avions et ULM.
Il a montré un parfait sang-froid et à sauvé ses passagers et son avion.

Actions correctives :
La pompe mécanique du moteur sera changée et le sélecteur de réservoir sera révisé.
Actions préventives :
Le club qui a déjà un programme complet de révisions pour les vols de prorogations SEP va continuer à l'appliquer sans omettre aucun item.
D'autre part, le club à instauré depuis de nombreuses années un vol annuel de contrôle pour tous les pilotes et un vol de double commande pour tout pilote qui ne volerai pas pendant deux mois.