Après un décollage en 22L mise en vent traversier a environ 600 ft sol au cap 130 une fois à l' altitude de 1200 ft lors de la prise de cap vers le 190 je me suis retrouvé face à un planeur qui devais être approximativement au cap 220 et qui arrivait de ma gauche vers ma droite à la même altitude. J étais en train d expliquer à mon élève qu' il fallait regarder le ciel vu le nombre de planeurs en l air dans cette zone, ma radio en place droite dysfonctionnait, la météo un peu crasseuse ciel très blanc je ne l ai vu qu' au dernier moment et d'assez prés ne pouvant l éviter ni par la droite, ni en passant derrière lui, j ai poussé sur le manche (environ 1 G négatif) et vous sommes passés dessous, ni mon élève ni moi ne l'avions vu avant.
Lors du débriefing avec le pilote du planeur nous avons convenu que la présence d un FLARM dans l'ULM aurait pu éviter cet événement.

La règle "voir et éviter" prends ici toute son importance. La connaissance des procédures de chaque utilisateur d'une plate forme est nécessaire, l'écoute des messages radio peut indiquer la présence d'un risque potentiel dans les phases de vol proches de l'aérodrome. Même si les planeurs sont équipés de bandes anticollision sur les ailes et le fuselage, la trace visible à la même altitude est difficilement détectable s'il n'y a pas de mouvement relatif. Si la fédération de planeur impose à tous ses adhérents l'installation à bord de systèmes anticollisions les aéronefs d'autres fédérations n'en sont pas forcément équipés.
L'expérience de l'instructeur a permis d'éviter une collision en effectuant une manœuvre non conventionnelle d'évitement.

Actions correctives : Rappel des règles essentielles de surveillance du ciel, pour les aéronefs motorisés s'il y a activité planeur poursuivre la montée initiale et ne pas tourner en vent traversier trop tôt et effectuer une vent arrière plus éloignée.

Actions préventives : Envisager l'équipement de tous les aéronefs de la plateforme de systèmes anticollision