Au départ, l'avion était stationné sur un sol légèrement en pente. Lors de la prévol, le réservoir sélectionné était celui de droite. Lors de la visite prévol, en regardant les réservoirs, celui de gauche ne semblait pas plein malgré un contrôle sur le carnet de route indiquant le plein total effectué. Lors des roulages, l'odeur du carburant était plus marquée que habituellement. A l'arrivée le réservoir gauche débordait par un surplein de carburant.

Après avoir échangé et discuté avec quelques personnes, mon erreur a été de ne pas avoir décollé sur le réservoir de gauche comme indiqué dans le manuel de vol ainsi que sur la manette d'arrivée du carburant dans l'avion lors d'un vol avec les deux réservoirs pleins. Dans l'avenir, je resterai vigilante et ferai attention en contrôlant toujours visuellement et dans le carnet de route la quantité de carburant à bord.

Il existe un risque de mésestimation du niveau de carburant lors d'une visite prévol faite avec un avion stationné (même légèrement) en pente.

L'application de la check-list "sélecteur carburant sur left ou le plus plein" s'est ici faite avec une mauvaise représentation de la réalité.

Importance de prendre en compte la position de l'avion (penché ?) au moment de la visite prévol.

Cette histoire nous rappelle également l'importance de noter la mention "PC" avec la quantité de carburant avitaillée dans le carnet de route, pour être sûr qu'il s'agisse bien d'un plein complet (et non d'un plein partiel, comme c'est parfois le cas).

La visite prévol permet également de vérifier visuellement que l'orifice de mise à l'air libre des réservoir (et donc de reflux potentiel) n'est pas obstrué. Sur le Bristell, cet orifice se situe sur l'intrados du saumon (voir photo).