De retour sur le terrain de Dax d’un vol local avec 4 personnes à bord, le contrôleur m’annonce vertical du point N que la piste en service est la 25. Il me demande alors comme d’habitude de rappeler en vent arrière main gauche de la 25 ce que je fais. Je configure mon avion vertical tour pour anticiper les actions.
Une fois en vent arrière un calliope se présente à écho pour une base main gauche, à ce moment là le contrôleur me repasse un message me disant vous passez numéro 2 derrière un calliope qui arrive en base gauche. Je réponds que j’ai visuel. Au même moment un autre calliope s’annonce lui aussi en vent arrière 25.
Je poursuis mon tour de piste en base un calliope s’annonce à X nautiques de DX (je ne me souviens plus de la distance), le contrôleur lui répond « un DR400 en finale… non en base 25 », arrivé en final piste 25 je m’annonce et la tour me dit de poursuivre.
En effet l’appareil devant arrivant sur son plot le contrôleur me demande de poursuivre puis me donnera l’autorisation d’atterrir un peu plus tard (j’étais quasiment en courte finale).
Concentré sur l’appareil devant moi qui libère je ne fais pas attention au vent que m’annonce le contrôleur.
Durant ma finale, j’arrive à obtenir mes paramètres mais un peu plus difficilement que d’habitude, mon plan est bon et ma vitesse se situe entre 130 et 140 km/h.
Au moment de l’arrondi je touche plus loin que d’habitude, et me rend compte une fois posé que ma vitesse est plus élevée que les autres fois. Je freine donc énergiquement sans bloquer les roues et dans l’axe pour ne pas risquer une sortie de piste. L’arrêt se fera en limite de piste m’obligeant à passer sur l’herbe pour rejoindre le point d’attente.
Une fois posé l’instructeur partant en vol, me signale que je me suis posé avec du vent dans le dos 8 nœuds ¾ arrière, il aurait fallu faire une remise de gaz puis demander la 07. Mais avec les hélicos en tours de piste 25, je ne me suis pas posé la question.

Cette expérience m’aura servi à ne pas me fier à la piste en service mais plutôt faire mon propre choix en fonction du vent annoncé par le contrôleur.

Le pilote est maître de son vol et le contrôleur ne peut pas obliger une finale avec vent dans le dos.
Si le pilote ne se sent pas capable de réaliser un atterrissage vent dans le dos, il doit le faire savoir au contrôle et sauf cas exceptionnel, il sera autorisé pour une finale vent de face.

Actions correctives : Communication SV

Actions préventives : Communication SV