Vol local de fin de journée à Perpignan, belle météo et vent dans l'axe. Première partie du vol sans problèmes. Après des évolutions le long de la côte, je demande à rejoindre une longue finale 33 pour effectuer un passage bas, exercice que moi même et mon passager voulions exécuter pour la première fois.

Malheureusement, au vu de la charge de travail de cet exercice particulier, je confonds les QFU 31 et 33 et je demande un passage 33 alors que mon plan d'action interne est un passage 31. Tunnélisé, je poursuis ma trajectoire pour la 31 et le contrôleur pense toujours que je vais passer en 33 puisque c'est ce que je collationne.
Ce n'est qu'une fois le passage effectué au dessus de la 31 que le contrôleur me rappelle à l'ordre et me fait prendre conscience de mon erreur. Je finis alors le tour de piste entamé et atterrit en 31.

Le débriefing se fera par téléphone avec le contrôleur une petite heure plus tard à son initiative. Après coup, il est vrai que un message de ma part, avant de quitter la fréquence, pour initier ce débrief ou même prendre le numéro de la tour, aurait été opportun.

J'ai vécu cette expérience comme un avertissement sans frais car heureusement il n'y avait pas de trafic dans le circuit et la circulation n'a pas été perturbée outre mesure. C'est aussi une belle démonstration que même avec deux pilotes (1PPL et 1CPL) à bord, dans des conditions d'exercices où la charge de travail augmente, on peut tous les deux passer à travers d'une erreur idiote mais grave.

Le passage à haute vitesse et basse hauteur au-dessus d'une piste suivi d'une ressource sous fort facteur de charge n'a jamais été une manœuvre d'exercice dans le cadre d'un vol de tourisme . La précipitation à vouloir effectuer cette manœuvre en présence d'une passagère n'a pas permis au pilote de prendre toutes les mesures de sécurité nécessaire dans sa globalité .

Actions correctives : Vu entre l'instructeur et le pilote

Actions préventives :