Je pars de l'aérodrome d’Arcachon pour un tour du bassin avec deux passagers. Lors du point fixe j'effectue le test fadec, zéro problème détecté, je décide donc de partir. Apres 15 min de vol je suis en train d'effectuer un 360 au dessus de l'ile aux oiseaux lorsque j'entends une baisse de régime moteur sans intervention de ma part, puis l'avion se met à vibrer et le voyant FADEC A s'allume. Le moteur reprend son régime de croisière mais vibre beaucoup plus que d'habitude. Je contacte Arcachon pour les informer de la situation et je rentre de façon la plus directe possible. Le moteur ne vibre plus a faible puissance. Je me pose sans problème et roule au parking
Classification de l'évènement
La déclaration concerne :
Sécurité des vols (SV)
Catégorie :
Matériel
Nature du vol :
VFR Jour
Conditions météo :
CAVOK vent faible
Environnement :
Non Contrôlé (Classe F, G)
Phase de l'évènement :
En route
Type de vol :
Local
Type d'évènement :
Moteur: Performances
Type d’aéronef :
DR 401
Equipement :
Instrumentation "Full Glass Cockpit"
Evaluation du risque
Traitement de l'évènement
Suite à un doute sur l’intégrité du moteur un retour est effectué en toute sécurité. En cas de doute il est impératif de ne pas ignorer le problème et de décider de rejoindre une aire adéquat à l’atterrissage au plus tôt. Une stratégie peut consister en sachant qu’un deuxième FADEC est disponible de rejoindre l’aérodrome le plus proche en prenant des précautions du type: aller au plus court, être en plané à tout moment d’une zone non habitée, rejoindre la verticale du terrain pour y effectuer l’arrivée en prise de terrain par encadrement. Dans tous les cas la priorité doit vous être assurée et vous êtes seuls décideurs. Il faut rendre compte de l’événement au mécano afin qu’il effectue une action de maintenance ou de vérification. Si il existe un doute sur le fait que le moteur puisse s’arrêter très rapidement il convient de ne pas attendre et d’envisager un atterrissage de précaution sur la première aire adéquat tel que le pilote du cessna 150 d’Andernos a pu effectuer il y a 6 ans en se posant sur la langue du mimbeau au cap ferret à cause de vibrations accompagnées de fumées. La gestion dans ce cas de l’avion et des passagers est importante. Penser lorsque l’atterrissage est assuré en courte finale,à couper la mixture, l’arrivée d’essence et les magnetos pour éviter tout risque au sol. Briefer les passagers sur le fait de se protéger le visage, de retirer ses lunettes ainsi que sur l’ouverture de la verrière.
Actions correctives : action de vérification de la part du mécano
Actions préventives : sensibiliser nos pilotes à ne pas ignorer un doute et à envisager éventuellement un atterrissage en campagne. Au cours des vols de prorogation avoir une attention particulière à ce sujet